Princess Cruises met en œuvre un workflow vidéo à distance particulièrement performant.

Lisa McNamara

10-14-2024

Équipe vidéo de 11 personnes dans les montagnes enneigées de l’Alaska

Une croisière n’est pas forcément synonyme d’expédition aventureuse. Les séjours Princess Cruises en Alaska n’en sont pas moins le théâtre d’expériences que seule cette marque peut offrir. Elles permettent à de nombreuses personnes d’écrire leur propre histoire.

Nous avons accompagné l’équipe vidéo ayant réalisé le contenu d’une campagne de promotion des séjours en Alaska proposés par la marque. Ce genre de projet marketing n’arrive qu’une fois par décennie. Un petit groupe d’intrépides s’est rendu dans cette contrée reculée armé de sept caméras, a filmé 15 To de séquences et a travaillé avec une équipe de postproduction et des parties prenantes réparties aux quatre coins du monde pour livrer ce que leur CMO a qualifié de « coup de maître ».

Scott Martin, Senior Manager of Media Production, et Kristin Rogers, monteuse, nous ont raconté leur découverte du Denali National Park et des confins de l’Alaska, et comment les fonctionnalités de la nouvelle version de Frame.io les ont aidés à obtenir des résultats inoubliables.

Être la référence dans le domaine des croisières

Avec ses 18 navires desservant 330 destinations dans plus de 100 pays sur tous les continents, Princess Cruises, propriété de Carnival Corporation (le premier croisiériste au monde), se classe en première position des séjours en Alaska en termes d’affluence touristique. Grâce à ses 55 ans d’activité sur le territoire, l’entreprise connaît par cœur les eaux locales et propose également des voyages en train, des excursions à la découverte des glaciers en avion et cinq résidences dans les terres.

Équipe vidéo à côté d’un petit avion rouge et blanc dans les montagnes enneigées de l’Alaska

Parmi son catalogue d’expériences en Alaska, Princess Cruises offre un survol des glaciers en avion.

La marque sait toutefois qu’elle doit constamment diffuser du contenu séduisant pour entretenir sa réussite. Pour ce faire, elle peut compter sur une équipe parfaitement compétente. Afin de mener à bien son projet le plus ambitieux en date, elle s’est logiquement tournée vers elle, malgré la distance géographique séparant ses membres, et a fait appel à Frame.io et à un workflow de création reposant exclusivement sur des applications Adobe.

Concrétiser un rêve vieux de 15 ans

Dirigé par Scott Martin, le projet en question portait sur un rebranding de grande envergure. Le tournage s’annonçait exceptionnel. Il ambitionnait de représente la « dernière frontière » sous un jour humain à celles et ceux qui ne l’ont pas visitée, à travers des moments authentiques riches en émotions et de splendides paysages auxquels seul Princess Cruises permet d’accéder. Composés de vidéos et de photos totalement inédites, les livrables impliquaient de tourner beaucoup de séquences en bobines B et de déployer deux équipes de photographes, une autre chargée des drones et une dernière pour la collecte du contenu destiné aux produits.

https://video.tv.adobe.com/v/3444070

Ce projet est l’aboutissement d’un rêve vieux de 15 ans pour Scott Martin, qui a consacré toute sa carrière aux tournages dans des lieux reculés. Si les projets de ce type s’avèrent pour la plupart ardus, c’est précisément ce qui alimente sa créativité. « J’ai passé beaucoup de temps en Alaska quand j’avais vingt ans. La population locale a l’habitude de se débrouiller avec peu de moyens. Elle fait preuve d’une ténacité et d’une résilience dont chaque réalisateur et chaque réalisatrice peut tirer de précieux enseignements », observe-t-il.

L’une des images les plus importantes que l’équipe devait capturer était celle du mont Denali au lever et au coucher du soleil. Pour Princess Cruises, il était indispensable que cette attraction touristique majeure figure dans la campagne. « Le Denali n’est visible que 30 % du temps. Pendant les 70 % restants, cette magnifique montagne ne peut pas être filmée. Cette difficulté n’a fait que motiver encore plus l’équipe. Dès que j’ai entendu le mot "impossible", j’ai su que nous finirions par immortaliser le Denali, au kilomètre 62, au lever et au coucher du soleil, avec une lumière splendide. C’était, pour moi, une évidence », se souvient Scott.

Une vue lointaine du mont Denali enneigé, point culminant de l’Amérique du Nord

Mettre Denali en vedette

L’équipe y est effectivement parvenue, grâce à une intense préparation, forte de la confiance accumulée tout au long de 300 jours d’expérience professionnelle dans cet environnement, mais aussi aidée par une météo favorable.

« Tout avait été minutieusement préparé. Nous connaissions parfaitement l’Alaska, ce qui est un atout non négligeable. Nous savions que la nature allait nous donner du fil à retordre, mais nous avons relevé le défi avec enthousiasme. C’est ce qui fait la beauté des tournages dans cette région. Si vous voulez avoir la maîtrise des évènements, oubliez l’Alaska. En revanche, si l’idée de devoir rester sur le qui-vive toute la journée vous séduit et que vous recherchez une expérience cinématographique marquée par l’adversité et la capacité d’adaptation, alors l’Alaska est fait pour vous », plaisante Scott Martin.

Suivre la voie

Plus que le lieu lui-même, le motif du tournage était sans doute encore plus décisif. « Même si nous avons gagné en confiance au fil des ans et que nous avons l’habitude de travailler en petites équipes dans des endroits très reculés, il est important que les décisionnaires aient le sentiment que nous avons donné le meilleur de nous-mêmes », explique Scott Martin.

Pour un tournage aussi stratégique, l’équipe a dû s’assurer qu’elle était aussi bien préparée et soudée sur le plan créatif que logistique. Outre les parties prenantes, quatre membres du personnel et 35 freelances avaient pour mission d’aider la production. Les membres de l’équipe étant dispersés, avec des membres travaillant au Colorado, au Texas, à Londres et ailleurs, Frame.io a joué un rôle essentiel dans la coordination de toutes les parties prenantes dès le début de la préproduction.

Pendant la centaine de jours de préparation qui a précédé, l’équipe a collaboré avec la production et les parties prenantes pour veiller à ce que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. « Durant cette phase, la priorité était d’aligner les objectifs de la campagne et ceux du tournage. Nous y avons consacré beaucoup de temps avant de passer à l’aspect ludique et créatif du projet », indique Scott Martin.

Capture d’écran de Frame.io montrant les assets disponibles dans différents formats de fichier

Frame.io a servi de plateforme centralisée pour toutes les ressources et les informations, de la préproduction à la livraison.

Il a donc joué un rôle essentiel au stade de la préproduction. « Les objectifs de préproduction et de postproduction doivent coïncider. Je l’ai appris tardivement dans ma carrière. Les récits que nous proposons aujourd’hui reposent en grande partie sur des ressources accumulées pendant 10 à 15 ans. Avec Frame.io, nous savons exactement ce dont nous disposons en amont, ce qui nous aide à déterminer avec précision ce qui nous manque », précise Scott.

Cela explique aussi pourquoi l’équipe s’appuie autant sur Adobe Creative Cloud. « J’utilise beaucoup Photoshop en préproduction, car je dois créer de nombreux storyboards et captures d’écran pour la direction photographique, la production et les différentes équipes. Quand j’utilise une image d’un lieu précis, celle-ci comporte parfois une source de distraction. Photoshop me permet d’effacer ces éléments indésirables pour que l’équipe créative puisse se concentrer sur l’essentiel », détaille Scott.

L’équipe utilise aussi InDesign en préproduction. Marketing Creative Director, Dani Bartov s’en sert régulièrement pour créer des planches de tendances et des références visuelles présentant différents aspects : action et cadrage d’une scène, costumes, coiffure, maquillage, etc.

Entrer dans le feu de l’action

Le tournage a eu lieu en juillet, quand les jours sont longs et que les possibilités de filmer le Denali au lever et au coucher du soleil se limitent à une fenêtre très restreinte : de minuit à quatre heures du matin. Il en fallait plus pour décourager Scott Martin.

L’équipe a embarqué sept caméras, dont une Alexa 35, une RED Raptor installée sur un hélicoptère et une 8 mm. « Au total, le volume de séquences filmées s’élevait à 15 To environ, et nous avons pu livrer une sélection 24 heures après le bouclage, ce qui est assez incroyable », se souvient Kristin Rogers.

Plus important encore, lorsque Scott Martin est en tournage, il ne doit pas seulement collaborer étroitement avec la monteuse et les parties prenantes, il doit aussi savoir ce qu’il a en stock et ce qu’il lui manque encore, car le temps est compté.

Dans Frame.io, séquences d’une vidéo en cours de réalisation, mettant en scène un hélicoptère rouge qui survole une chaîne de montagnes enneigée

Les échantillons de Scott Martin aident Kristin Rogers à gagner en efficacité pendant le tournage.

« Sur les autres projets Princess Cruises, les horaires de travail de Scott et de moi-même sont assez classiques, déclare Kristin Rogers. Pour ce projet, il lui est toutefois arrivé d’être à son poste 18 heures par jour. Je le sais, car j’ai reçu des notifications de Frame.io à 3 h du matin pendant que je travaillais à Austin, la première semaine. Il y avait beaucoup à faire sur le tournage. Par exemple, les équipes en charge des drones ont parcouru près de 5 000 km, et Scott devait tout superviser. Avec Frame.io, nous avons pu communiquer de manière bien plus efficace, car même s’il tournait dans des endroits reculés, il gardait son iPad ou son téléphone à portée de main. Quand il était au Denali, il marquait ses sélections et me les envoyait. Une fois sur place lors de la deuxième semaine, nous profitions des repas pour discuter. Grâce à ces moments d’échanges et aux notes de Scott dans Frame.io, j’avais tout le nécessaire. »

Le visionnage des rushes dans Frame.io n’a pas seulement permis à Scott Martin de savoir si des plans manquaient ou si le compte y était. Il a également aidé son équipe à collaborer plus rapidement et plus efficacement.

Sur un iPad, main sélectionnant les rushes à examiner

La possibilité de consulter les rushes permet à Scott de réfléchir au montage avant même la fin du tournage.

« Ma perception des évènements sur le tournage est souvent très différente du contenu des séquences. Avec Frame.io, j’ai accès aux informations les plus récentes. Ainsi, pendant le tournage, je visualise déjà le montage dans ma tête et j’ajoute des commentaires dans Frame.io. Cette méthode a changé le rythme de notre collaboration. En matière de créativité, la motivation est l’étincelle qui nous fait entrer dans le feu de l’action », insiste-t-il.

Mener à bien la mission

Cette dynamique a permis à l’équipe de réaliser l’improbable, si ce n’est l’impossible.

Kristin Rogers nous livre cette anecdote : « Alors que je travaillais sur un montage radio et que Scott venait à peine de rentrer de Camp Denali, il a reçu un e-mail lui demandant de créer une bobine de sélection pour une réunion chez Princess Cruises. »  Celle-ci était prévue à peine 36 heures après la fin du tournage.

Notification urgente par e-mail apparaissant sur un écran d’ordinateur avec une image de montagnes en arrière-plan

C’était une demande polie, mais urgente.

Conscients de la difficulté de la tâche, les membres de la direction à l’origine de la demande n’avaient pas pour intention de mettre l’équipe sous pression, mais leur surprise fut grande lorsque celle-ci s’exécuta.

« Nous n’avions jamais rien livré aussi vite dans toute l’histoire de notre production. Nous avons pourtant relevé ce défi grâce à Frame.io. Kristin a pu visionner 14 jours de tournage en un temps record, et l’équipe a communiqué à un rythme impensable jusque-là », se félicite Scott Martin.

Selon lui, il aurait auparavant fallu une semaine au minimum pour honorer une telle demande. Il est souvent question des économies de temps et d’argent que Frame.io permet, mais de tels résultats sont tout aussi précieux.

Deux commentaires adressés à l’équipe apparaissent dans Frame.io

Voici les réactions de la direction de Princess Cruises.

Le workflow de création d’Adobe procure bien d’autres gains de temps.

« En production, il y a souvent des imprévus, explique Kristin Rogers. Sur ce projet, l’équipe en charge des drones voulait réaliser un plan spectaculaire d’un train passant à côté du paquebot Princess, mais les deux n’étaient pas synchronisés. Résultat : nous avions un très beau plan du bateau sans le train, et un autre très réussi avec le train, mais sans le bateau. Grâce à Frame.io et Creative Cloud, j’ai pu exporter les plans depuis Premiere Pro et je les ai envoyés à Charles, notre créateur d’effets spéciaux qui travaille en interne à Los Angeles, pour qu’il les assemble de façon imperceptible dans After Effects. Au lieu de devoir confier la tâche à un studio de postproduction externe, il s’en est occupé et a pu me livrer directement via Frame.io. »

Par ailleurs, certains plans nécessitaient du matte painting. Grâce à la fonctionnalité de commentaires de Frame.io, Scott a pu facilement indiquer au créateur d’effets spéciaux ce qui devait être corrigé. « Scott a accédé à mon montage, a taggé Charles et lui a demandé de remplacer un élément du ciel. Charles a ainsi pu visualiser ce que Scott avait en tête à ce moment-là, alors qu’il était en Alaska, et livrer les plans très rapidement pour que je les intègre à mon montage », raconte Kristin Rogers.

Capture d’écran de Frame.io montrant plusieurs séquences vidéo, une scène en cours de révision et un commentaire avec des pièces jointes

La possibilité d’ajouter des pièces jointes aux commentaires permet d’éviter les malentendus.

Les pièces jointes dans les commentaires ont tout de suite plu à Kristin Rogers. « C’est très pratique. Parfois, Scott charge une image fixe ou du contenu issu d’un précédent tournage en Alaska, qui ne figure pas dans le plan concerné, et suggère de l’utiliser en complément. Je sais alors exactement où le retrouver », assure-t-elle.

Bénéficier d’une plateforme complète

Avant d’adopter Frame.io, l’équipe de Scott Martin stockait ses assets sur différents disques durs, RAID, NAS et systèmes cloud. Désormais, tout ce contenu est centralisé et accessible aux différentes parties prenantes.

Comme le confirme Scott Rogers, « beaucoup de personnes en interne et en externe utilisent Frame.io pour accéder à notre système. Les équipes de montage et de création d’effets spéciaux, la production, les agences externes… Tout le monde s’en sert pour obtenir les informations et les ressources nécessaires. Nous envoyons aussi régulièrement des liens de révision à des parties prenantes situées aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Asie. Les fonctionnalités d’entreprise favorisent une collaboration fluide. »

Pour Scott et son équipe, ce référentiel central qui réunit tous les éléments nécessaires à un projet permet à chaque personne concernée de se concentrer pleinement sur le processus créatif.

« Les fonctionnalités d’entreprise favorisent une collaboration fluide. »

« L’ensemble du processus de postproduction s’est grandement amélioré depuis le déploiement de Frame.io et ce, pour plusieurs raisons. L’une des principales tient à la façon dont j’échange avec les équipes client et dont celles-ci communiquent entre elles, estime Kristin Rogers. Si 15 personnes veulent ajouter des commentaires sur un montage que j’ai publié, elles peuvent le faire directement via cette fonctionnalité. Je n’ai donc pas besoin de discuter avec chacune d’elles séparément. Il me suffit d’envoyer une réponse à tout le monde pour qu’une décision soit prise. »

Pour Scott Martin, le principal avantage réside dans la liberté créative. « Les grandes entreprises s’entêtent à vouloir planifier la créativité sur une journée de travail. Je maintiens, pour ma part, qu’il est plus rentable de laisser libre cours à celle-ci. J’ai aussi conscience que le fait d’imposer à ses collaborateurs et à ses collaboratrices d’être constamment joignables n’est pas convenable. J’apprécie donc tout particulièrement Frame.io, car il me permet de communiquer à mon rythme. Aucun de nos outils précédents n’était adapté à cette manière de travailler », constate-t-il.

Capture d’écran de Frame.io montrant des assets sur la gauche, tandis qu’à droite, un panneau plus grand montre une vidéo d’un navire de croisière en cours de révision

Frame.io offre un emplacement centralisé pour accéder aux assets et les partager.

« Via nos liens de révision, les différentes parties prenantes peuvent ajouter des commentaires 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. Voilà ce que j’appelle la vélocité du contenu. Si j’ajoute un commentaire alors que je suis dans le Colorado à l’heure des Rocheuses, la productrice ou le producteur basé à Vancouver le verra dès son réveil. Ce système a aussi permis d’éliminer les différents canaux de communication. Avant Frame.io, nous discutions dans Teams ou sur WhatsApp, ce qui nuisait aux révisions créatives, car lorsque ce processus est décentralisé, vous finissez par disperser le leadership et la créativité. »

Vous l’aurez compris, Scott Martin ne tient pas en place. Cette hyperactivité explique aussi pourquoi Frame.io lui convient si bien. « Imaginons que Kristin soit en plein montage et m’envoie un lien Frame.io. Que je sois à mon bureau, à un cours de jujitsu, à un pique-nique ou en balade, je peux facilement accéder à la plateforme sur mon téléphone ou mon iPad. Elle est toujours à portée de main. »

Mains tenant un iPhone, avec Frame.io sur l’écran

Scott Martin peut accéder à Frame.io où qu’il se trouve.

Mettre en œuvre des workflows sur mesure

Pour la plupart des spécialistes de la création, les projets se suivent et ne ressemblent pas. Il faut certes toujours filmer, monter et livrer, ainsi que partager du contenu en cours de création pour recueillir des commentaires et obtenir des validations.

Néanmoins, lorsque vous vous déplacez dans des lieux reculés, que vous réalisez des entretiens pour des documentaires et que votre bobine B dépend en grande partie des conditions d’accès et de la météo, il est capital de disposer d’un workflow qui vous aide à faire le tri au sein d’innombrables séquences et à les classer pour faciliter leur gestion.

Kristin Rogers évoque les métadonnées dans Frame.io : « C’est l’une de mes fonctionnalités préférées. Je m’en sers aussi dans toutes les applications de montage Adobe que j’utilise. Frame.io inclut 32 champs de métadonnées standards, mais je peux aussi créer les miens. Je suis ainsi en mesure d’identifier les plans larges, les plans rapprochés et les gros plans. Sur ce tournage, l’équipe a utilisé une Alexa 35 et des objectifs permettant d’obtenir des halos intéressants. La possibilité de préciser les techniques d’éclairage utilisées dans chaque plan m’a beaucoup aidée. »

Capture d’écran de Frame.io montrant une collection de vidéos intitulée Campagne commerciale

Les métadonnées aident Kristin Rogers à s’y retrouver dans la multitude de séquences à sa disposition.

Grâce aux champs de métadonnées personnalisés ajoutés aux médias, une nouveauté a vu le jour : les collections, qui permettent de créer des dossiers d’assets dynamiques. « Avec une structure standard, il faut passer en revue chaque fichier. Avec les métadonnées, je peux les trier par mots-clés, durée, fréquence d’images et bien d’autres critères », souligne-t-elle.

Pour Scott Martin, l’utilisation des métadonnées permet surtout à l’équipe de personnaliser les statuts au sein du workflow. « Auparavant, Frame.io n’était pas vraiment adapté à la façon dont nous appréhendions la postproduction, mais désormais, il permet de savoir avec précision qui doit livrer quoi et à quel moment. »

Pour autant, si ce système augmente la vélocité du contenu, comme Scott Martin l’a expliqué, il s’avère encore plus précieux lorsque le tournage a demandé d’importantes ressources budgétaires. Il faut s’assurer d’avoir choisi le meilleur contenu possible pour le projet en cours, mais aussi en vue d’une utilisation future.

C’est ce qu’il qualifie de « coût par asset ». « Les ressources sont de plus en plus considérées comme des investissements qui doivent être amortis. Quand j’ai découvert la nouvelle version de Frame.io et que j’ai testé le système des collections, j’ai tout de suite été intéressé. Tout à coup, j’avais devant moi une vaste bibliothèques de contenus sur l’Alaska à distribuer à plein de gens. »

Tirer parti d’une solution pensée pour la créativité

Visionnaire de la création, Scott Martin est ravi des possibilités que lui procurent les fonctionnalités de Frame.io. « Nous vivons un âge d’or de la créativité. Aujourd'hui, la réalisation de films n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’elle était il y a 50 ans ou même il y a quelques années. Les outils de création d’Adobe sont à mes yeux les meilleurs, c’est pourquoi ils ont ma préférence. Je sais que je peux compter sur eux. Quand vous travaillez au bout du monde, vous avez besoin de fiabilité et de constance. »

Pour lui, il est également important que la totalité du workflow de l’équipe repose sur Creative Cloud. « Avec des applications qui ont toutes été développées par le même éditeur de renom, la compatibilité est bien supérieure à celle d’une suite d’outils disparates. Nous effectuons beaucoup de tâches manuelles et utilisons un grand nombre de systèmes différents. Plus vous limitez ces tâches et unifiez les outils de vos équipes, plus la collaboration s’accélère. » Pour simplifier encore son workflow de production, Princess Cruises a notamment décidé d’ajouter Adobe Workfront et Adobe Experience Manager à son écosystème Adobe.

Écran d’ordinateur portable montrant une vidéo en cours de montage avec Adobe Premiere Pro

Au bureau comme sur le terrain, Kristin Rogers peut compter sur Premiere Pro.

Kristin Rogers est également une fidèle d’Adobe. « Les plateformes de montage sont comme une palette d’outils. Je les connais toutes, car j’ai travaillé sur de nombreux documentaires. J’utilise Premiere Pro depuis une vingtaine d’années, et il s’agit selon moi de la solution la plus fluide. Je l’utilise d’ailleurs souvent pour le mixage audio, même avec 20 ou 30 pistes. D’un simple clic droit dans la fenêtre de montage, je passe dans After Effects. Je peux importer des documents Photoshop et choisir de les fusionner ou non. Tout fonctionne en parfaite synergie. »

Capture d’écran de Frame.io montrant une collection d’assets intitulée Photographie de marque

L’unification des workflows photographique et vidéo facilite la coordination des équipes créatives.

Scott Martin apprécie aussi que l’environnement Adobe contribue à rapprocher les workflows photographiques et vidéo. « Avant, j’échangeais avec l’équipe vidéo via Frame.io et avec l’équipe photo par le biais d’un autre moyen, ce qui érigeait une barrière entre les deux, que ce soit sur le plan physique ou en termes d’applications. En tant que réalisateur, cette situation ne me convenait pas. Les deux équipes ne doivent pas être séparées. ».

« Désormais, le workflow photo est aussi intéressant que le workflow vidéo. Nous commençons à intégrer des spécialistes de la photo et de la retouche pour échanger avec l’équipe vidéo. Frame.io n’est plus seulement une solution pour la vidéo. C’est une solution pour la créativité. »

« Frame.io n’est plus seulement une solution pour la vidéo. C’est une solution pour la créativité. »

Pour le reste, Scott Martin apprécie de travailler dans un environnement intégré, car il lui offre une meilleure visibilité sur l’activité et les méthodes de travail de ses équipes créatives. « Désormais, je peux créer un espace dans Frame.io pour chaque aspect du pipeline, qu’il concerne le montage, une partie prenante, la production ou la direction de la photographie. Cet espace est réservé à une personne précise, ce qui lui donne le sentiment d’être entendue et prise en considération. Frame.io me permet d’en savoir plus sur la situation des gens et les informations dont ils ont besoin pour que nos films soient réussis. »

Accompagner le changement

Scott Martin est mû par un insatiable désir de créer. Si la nature de son métier explique pourquoi il se lève avec le sourire chaque matin, les possibilités que lui offrent Frame.io n’y sont pas étrangères.

« La réalisation est un travail d’équipe par excellence, et les meilleurs projets sont le fruit d’un groupe compétent et soudé. Frame.io est la première application, voire la première technologie capable de s’adapter à notre manière de faire. Que vous vouliez l’utiliser de manière approfondie dès le premier jour ou que vous préfériez apprendre à votre rythme, tout est possible. Si vous ne l’avez pas encore testée, sachez qu’elle est rapide, intuitive et pensée pour les équipes créatives. »

Dans Frame.io, séquence vidéo en cours de révision montrant quatre personnes prenant un selfie avec un téléphone devant une montagne enneigée éloignée

Plus les équipes collaborent étroitement, plus elles produisent un travail de qualité.

Scott Martin conclut par cette réflexion : « Chaque pierre tombale fournit les mêmes informations : l’année de naissance et celle du décès, séparées par un tiret. Ce tiret représente les choix qui jalonnent notre vie. Dans notre secteur, les créatifs et les créatives doivent sans cesse se remettre en question et s’adapter. Frame.io en a fait de même et a constamment évolué à mes côtés. Les outils d’Adobe sont la preuve que la créativité continuera de se démocratiser, et qu’elle est à la portée de tout le monde. »

Face à ces évolutions constantes, les images filmées par Scott Martin et son équipe sont un témoignage durable de la beauté de notre monde. Qu’elles incitent les gens à visiter ces lieux ou qu’elles permettent à celles et ceux qui ne s’y rendront jamais de les découvrir à travers l’objectif de Scott, l’équipe de Frame.io est heureuse et fière d’avoir contribué à leur création.

Contributrice régulière de Frame.io Insider, Lisa McNamara est Senior Content Writer chez Frame.io. Elle travaille dans la postproduction cinématographique et vidéo depuis de longues années.